Voici un classement des principales homophonies grammaticales françaises. Deux mots sont homophones lorsqu'ils ont la même prononciation mais un sens différent. J'espère que les quelques exemples proposés ci-dessous vous seront utiles et vous éviteront à l'avenir erreurs et hésitations lors de l'écriture de votre courrier ou de toute autre forme de rédaction.
Tu as un vélo.
(avais)
Il a un stylo à bille.
(avait)
(préposition)
cent euros
(centaine)
Le sang coule dans les veines.
(sanguin)
Je sens,
tu sens, il sent.
(Je sentais, tu sentais, il sentait)
Il part sans argent.
(pas d'argent)
Il s'en va.
(se en va ; je m'en vais, tu t'en va, ...)
ce fermier
(le ; ce fermier-ci)
Ce sera beau.
(cela)
Il se repose.
(Je me repose, tu te reposes,...)
Je n'aime pas ces livres, je préfère
ceux qui sont illustrés.
(remplace ces livres)
Il prend ses livres.
(son ; les siens)
Regardez ces fleurs.
(cette fleur-ci)
C'est l'heure de dormir.
(cela est)
Il s'est blessé.
(Je me suis blessé, tu t'es blessé,...)
Je sais, tu sait, il sait.
(Je savais, tu savais, il savait)
ce chien là
(un)
cet arbre
(un)
cette fille
(une)
les sept nains
(7)
Paul est grand et fort.
(était) (et puis)
Tu es grand.
(étais)
J'ai soif.
(J'avais)
la maison
(une)
Tu l'as vu.
(l'avais)
Il l'a vu.
(l'avait)
Je suis très las.
(fatigué)
Viens là!
(ici ; le lieu)
Le professeur leur explique leurs leçons.
(lui) (les)
Le guide leur montre leur chambre.
(lui) (la)
Ma maman m'a embrassée.
(la mienne) (m'avait)
Tu m'as
embrassé.
(m'avais)
On préfère les gens qui ont bon caractère.
(il ; elle) (avaient)
On aime ou on n'aime pas le café.
(il) (il n'aime pas)
un chat ou un chien
(ou bien)
Où va-t-elle?
(endroit, lieu)
Je ne sais pas où il va.
(endroit, lieu)
J'ai un peu d'argent.
(pas beaucoup)
Je peux, tu peux, il peux venir.
(Je pouvais, tu pouvais, il pouvait)
Quand j'ai le temps, je joue.
(lorsque)
Quant à toi, mange! Quant aux autres...
Ce dessin, je ne sais qu'en faire.
(que en faire)
Quel joli chat!
(le)
Quels jolis chats!
(les)
Quelle belle fleur!
(la)
Quelles belles fleurs!
(les)
Il faut qu'elle reste.
(que elle,qu'il)
Il faut qu'elles restent.
(que elles, qu'ils)
Il aime sa maman.
(la sienne)
Regarde, ça bouge!
(cela)
Il se promène çà et là.
(ici ; le lieu)
Si tu veux, tu peux.
(condition)
Dans cette pièce, il s'y plait.
(se ; se y)
ci-dessus
(lieu)
ces jours-ci
(là)
la scie du menuisier
(outil)
Je scie, tu scies, il scie, ils scient.
(Je sciais, tu sciais, il sciait, ils sciaient)
Jérémy et son frère sont en vacance.
(le sien) (étaient)
ta maman
(la tienne)
Pierre t'a vu.
(t'avais)
un
tas de terre
(entasser)
Il a tant de moutons.
(autant ; tellement)
Tant pour cent.
(autant)
Ne t'en fais pas!
(te en ; je ne m'en fais pas)
Je tends, tu tends, il tend.
(Je tendais, tu tendais, il tendait)
Quel mauvais temps!
(climat)
Tu prends tes cahiers.
(les tiens)
Je bois une tasse de thé.
Tu t'es blessé.
(t'étais)
Rien ne t'est plus pénible.
(t'était)
Je t'ai dit de te taire.
(t'avais)
Je me tais, tu te tais, il se tait.
(Je me taisais, tu te taisais, il se taisait)
Je lave la taie de mon oreiller.
Je pense à toi.
(lui)
Le toit de la maison.
(toiture)
Tu prends ton livre.
(le tien)
Ils t'ont vu.
(t'avaient)
Le thon est un poisson.
Les adjectifs indéfinis s'accordent avec le nom qui suit. Les pronoms indéfinis remplacent un adjectif indéfini et un nom.
tout le jour
(masc. sing.)
tous les jours
(masc. plur.)
toute la nuit
(fém. sing.)
toutes les nuits
(fém. plur.)
Tout me plait.
(le tout, neutre)
Tous me plaisent.
(masc. plur.)
Toutes me plaisent.
(fém. plur.)
Les murs sont tout sales.
(tout à fait)
Les joues sont toutes sales.
(tout à fait)
Quand on peur dire tout à fait, tout est un adverbe invariable sauf devant un adjectif féminin commençant par une consonne : on écrit "toutes" sales par euphonie.
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